Critique : Thor Ragnarok

affiche Thor Ragnarok, marvel 2017

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Fun, survolté et haut en couleurs, c’est ce que l'on retient de Thor : Ragnarok. Dès la scène d’introduction, le spectateur entre dans le film pour n’en ressortir qu’à la fin en se disant « C’est déjà fini ?». Tout cela pour dire que oui, on ne s’ennuie pas une seconde. Cela peut être un reproche pour certains, mais c’est un compliment pour ma part, la tension qui monte et s’installe dès le début n’a pas le temps de retomber, et nous laisse aller de péripétie en péripétie sans faire de pause.

Contrairement à certains films Marvel qui reprennent une recette toute prête, celui-ci possède une identité propre, même si on ne peut s’empêcher de remarquer un air de famille avec le premier des Gardiens de la Galaxie. On retrouve un univers nouveau, ou du moins élargie, une BO aux échos des seventies et des costumes toujours plus flamboyants. Sans compter son ambiance rétro et son casting en or, Thor 3 n’a rien à voir avec les précédents films du super héros au marteau, même si l’accent est encore une fois mis sur les relations entre les membres de sa famille.

Les acteurs ont tous été très bien choisis et on apprécie de retrouver une partie du cast du Seigneur des Anneaux qui incarnent les deux méchants du long métrage, ainsi que deux Asgardiens présents dans la très remarquée série HBO Westworld.

L’histoire est unique et innovante, au moins pour un Marvel. En plus de la réalisation et de l’univers visuel attirant, le film est parsemé de nombreuses blagues toujours bien placées qui nous ferons rire plus d’une fois.

Même si le scénario reste prévisible, il est rempli de rebondissement et de nouveaux personnages. Avec du Led Zeppelin en fond, ce Ragnarok apporte un vent frais dans l’univers Marvel et on espère voir plus souvent un film aussi fluide, drôle et divertissant.